Traiter les troubles d’anxiété à l’aide de la vidéoconférence: efficacité et autres facteurs importants à considérer

Cette dégustation de savoir est présentée en collaboration avec le regroupement stratégique Santé mentale du Réseau de recherche en santé des populations du Québec.

Le webinaire aura lieu le jeudi 21 mai 2015, de 12 h à 13 h (HNE) 

Conférencier

• Stéphane Bouchard, Ph.D., titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en Cyberpsychologie Clinique et professeur régulier à l’UQO.

La majorité des gens souffrant d’un trouble d’anxiété n’ont pas accès à des traitements dont l’efficacité est empiriquement démontrée. La Commission de la Santé Mentale du Canada a récemment publié un rapport sur la télésanté documentant l’intérêt qu’offre la télépsychothérapie afin d’améliorer l’offre de services au Canada. Ce webinaire vise à faire connaître aux participants les principes et éléments-clés de la télésanté pour les troubles d’anxiété.

Pour toute question, vous pouvez communiquer avec Anne-Marie Cloutier par courriel à anne-marie.cloutier@crchum.qc.ca ou par téléphone au 514-890-8000, poste 31540.

Compte rendu de la vidéoconférence

Le 21 mai dernier avait lieu un troisième webinaire de la série Dégustation de savoir. Cette conférence a été organisée par le réseau Qualaxia en collaboration avec le regroupement stratégique santé mentale et le regroupement technologies de l’information et des communications du réseau de recherche en santé des populations du Québec. 

Monsieur Stéphane Bouchard, professeur régulier au département de psychoéducation et de psychologie de l’Université du Québec en Outaouais et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en cyberpsychologie clinique, a présenté l’efficacité de la psychothérapie appliquée en vidéoconférence pour les troubles d’anxiété (études comparatives) et la contribution de facteurs comme la motivation, le sentiment de téléprésence et la qualité de la relation thérapeutique. À titre d’exemple, une attention particulière a été accordée au trouble panique avec agoraphobie. Les enjeux éthiques et sociaux ont également été discutés, notamment le fait que cette technologie implique un changement de paradigme où la proximité géographique ne guide plus le choix d’un professionnel en santé mentale. La conclusion s’est ouverte vers des perspectives nouvelles, notamment l’utilisation de la réalité virtuelle en psychothérapie.

Près d’une quarantaine de personnes, réparties sur plusieurs sites au Québec, y ont participé. 

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Stéphane Bouchard